Référent interne
Emilie GREMBER –
Lucile SEJOURNE –
Coordonateur local
Pr Luc CORMIER –
Un des services d’urologie de la région Est ayant l’activité la plus variée, avec une place importante de la chirurgie robot assistée (prostatectomie, néphrectomie partielle, cure de jonction, transplantation donneurs vivants, etc.) CHU moderne, avec plateau technique de grande qualité. L’ensemble des services a très bonne réputation. Cadre de vie très agréable à Dijon, position stratégique de la ville entre Lyon et Paris.
Au CHU de Dijon
Le service d’urologie au CHU comporte 18 lits d’hospitalisation, ainsi que des lits en service de chirurgie ambulatoire bien souvent d’autres lits hébergés dans d’autres services. Il est très bien organisé avec une cadre de santé très efficace.
Il y a 4 postes d’internes par semestre dans le service d’urologie au CHU.
Les principaux chefs
- Pr Luc CORMIER, PU-PH ;
- Dr DELATTRE (mi-temps avec le CLCC), Dr DUPERRON et Dr MOUREY, PH ;
- Dr MOULIN, PH attaché pour l’andrologie ;
- Un sexologue attaché au service avec une ½ journée de consultations par semaine.
En novembre 2020, il y aura un gros renouvellement de l’équipe de CCA, à priori :
- 1 Chef de Clinique-Assistant avec 1 journée en périphérie (Semur en Auxois),
- 1 Assistant spécialisé avec 1 ou 2 journées en périphérie (Beaune),
- 1 Assistant partagé avec 2,5 journées en périphérie (Chalon).
L’activité
- endoscopie (résection monopolaire et Laser Greenlight), urétéroscopie rigide et souple
- chirurgie ouverte (cystectomie, néphrectomie totale et partielle, transplantation rénale, …)
- cœlioscopie (néphrectomie, prostatectomie, statique pelvienne, curage)
- cœlioscopie robot-assistée (prostatectomie surtout, néphrectomies partielles, cures de jonction, néphrectomies pour greffe de rein donneur vivant)
- chirurgie andrologique et activité d’andrologie médicale (agrément pour le DESC andrologie)
- neuro-urologie
- incontinence urinaire et statique pelvienne
Les spécificités locales
- la chirurgie robot assistée : le robot Da Vinci est arrivé en décembre 2008, le service a une solide expérience dans le domaine de la prostatectomie et de la chirurgie rénale, puis l’arrivée d’un nouveau robot Xi en 2017, en remplacement du premier (l’acquisition d’un second robot par le CHU est en négociation)
- la curiethérapie : par le chef de service au centre de lutte contre le cancer situé face au CHU
Stages en périphérie
CH de Chalon-sur-Saône : il y a un service de 9 lits et des hébergements fréquents dans le
service de gynécologie adjacent, ainsi qu’un service de chirurgie ambulatoire. Ce service est très bien organisé, dynamique, dans le même esprit que le service du CHU avec 2 PH jeunes et motivés : le Dr KOUTLIDIS, chef de service), le Dr BASSARD, et également un assistant partagé avec le CHU. Il y a 1 ou 2 postes d’internes par semestre.
L’activité urologique générale est variée, sans cœlioscopie robot-assistée pour le moment mais avec une activité de cœlioscopie développée, et de la chirurgie ouverte.
C’est un bon stage de phase socle, avec l’alternance de semaines au bloc et semaines de
consultation & service (bloc au quotidien si un seul interne). L’interne participe à la gestion du service avec les chefs, et à la préparation hebdomadaire des fiches de RCP.
Hormis ce poste de phase socle à Chalon, il n’y a pas de stage validant l’urologie en
périphérie, cependant il existe de nombreux terrain de formations urologiques :
Hôpital privé de Chalon-sur-Saône (45 mn de Dijon) : 5 urologues avec une activité qui balaie l’ensemble de la spécialité (de la statique pelvienne avec le Dr DELORME, en passant par la cœlioscopie, la neuro-modulation, l’urétéroscopie souple, la chirurgie urologique pédiatrique ainsi que beaucoup d’endoscopie), ce stage est actuellement pourvu par des internes en fin de formation.
Auxerre (1h30 de Dijon, Dr MAKOUL) : activité urologique générale et variée, 2 urologues à temps pleins et 1 assistant partagé du CHU, stage généralement très apprécié de par l’ambiance du service et de l’internat.
Centre de lutte contre le cancer (considéré comme en périphérie mais situé face au CHU) :
développement d’une activité d’urologie avec le Pr CORMIER et le Dr DELATTRE, tous deux travaillant également au CHU, mais essentiellement une activité orientée vers la gynécologie (« sein et CIP »). C’est un stage validant la chirurgie générale et la chirurgie oncologique.
Gardes
Le service d’urologie fonctionne sur le principe des astreintes, environ une semaine par mois (fractionnement des semaines d’astreinte en deux ou plus selon les semestres et les internes).
Il existe également une astreinte de PMO partagée avec les internes de chirurgie cardiovasculaires, des gardes aux urgences chirurgicales et urgences pédiatriques chirurgicales (d’intérêt assez limité pour la formation urologique).
Le repos de sécurité est donné pour les gardes aux urgences et les PMO (selon la présence dans le service …), il n’y a pas de repos d’astreinte.
Formation
Il y a deux postes d’internes par an, avec des discussions pour l’ouverture d’un troisième poste. La maquette est formée :
Phase socle (2 semestres) : 2 semestres d’urologie, 1 au CHU et 1 à Chalon-sur-Saône
Phase d’approfondissement (6 semestres) :
- 2 semestres d’urologie au CHU
- 2 semestres de chirurgie viscérale dont un peut être réalisé en chirurgie pédiatrique au CHU
- 2 semestres libres, voir plus loin selon les FST
Phase de consolidation (2 ans) : la première promotion sera en 2021, d’ici là pas trop d’infos… : 2 stages de 1 an en urologie, on ne sait pas trop où !
Au CHU, il y a une bonne responsabilisation des internes pour les avis, avec un sénior joignable. Il existe un staff quotidien avec revue de tous les patients du service, des visites quotidiennes encadrées par un sénior.
On est assez vite responsabilisé sans être abandonné, dur mais formateur.
Il existe également un staff hebdomadaire dans le service pour revoir les patients du programme opératoire de la semaine suivante et les dossiers compliqués. Ce staff est surtout destiné aux jeunes (internes et assistants).
A noter la disparition progressive des grands staffs mensuels sur la technique chirurgicale par internes et quelques cours … L’objectif est de relancer des cours plus réguliers à partir de novembre.
Les cours de DES d’urologie se font dans l’inter-région, avec 2 sessions par an.
Il y a une très bonne ambiance entre les internes d’urologie à Dijon, pour le moment chacun trouve sa place et personne ne se tire dans les pattes (pourvu que ça dure !). Il y a une bonne entente également avec les assistants, CCA et seniors.
Le stage au CHU est très intense, surtout en première année, il faut arriver motivé et reposé !
L’avenir
Il existe différentes FST :
- FST de cancérologie : accès partagé avec de multiples spécialités médicales (gastro’, pneumo’, dermato’, etc…) jusqu’à présent Dijon n’est pas à plaindre dans la répartition de ce DESC très disputé…
• Stages d’oncologie assez disponibles, notamment au CGFL à Dijon
• Stage de radiothérapie validant au CGFL ou en périphérie, plus durs d’accès, on attend
d’éventuels stages mi-temps avec l’urologie. - FST d’andrologie : l’accès à cette FST est partagé entre les internes de gynéco’, d’endoc’, de biologie médicale, et d’uro’. Le responsable de cette FST est le chef de service de la maternité.
• 1 stage AMP clinique très orienté gynéco’
• 1 stage mi-temps uro’ – laboratoire d’AMP/endoc’, le tout au CHU
Pour le moment, pas d’informations sur les cours prévus.
Peu d’activité andrologique en urologie, inter-CHU recommandé ++ dans cette surspécialité - FST de chirurgie de guerre et de catastrophe : pas trop d’infos là-dessus pour l’instant !
Les DU :
- DIU onco-urologie : se fait sur toute l’inter-région Est dont Dijon, sur 2 ans ;
- DIU échographie : sur 1 an, quelques cours groupés avec Paris et Nancy, stage pratique validant possible en radiologie au CHU ;
- DU urodynamique : les cours se font à Paris mais stage pratique validant possible dans le service d’urologie au CHU ;
- DIU urgences chirurgicales : sur 2 ans, partagé entre Dijon et Besançon, d’intérêt limité ;
- DIU de chirurgie coelioscopique possible, rarement fait.
Pour le moment les activités de recherche sont surtout réalisées en collaboration avec des centres référents mais la création de protocoles ou d’études est possible.
Un master 2 n’est pas requis pour avoir un poste de chef, c’est assez rare et plus encouragé par le patron (qui soutient énormément les demandes) que par les autres chefs… Les laboratoires d’accueils sont souvent hors de Dijon, à Paris notamment.
Pour le post-internat, c’est déjà bien plein, comme partout en France ! Il existe 1 poste de CCA, le reste ce sont des postes d’assistants partagés entre le CHU et Auxerre, Beaune ou Chalon, voir le CGFL selon le développement de l’activité, avec souvent 2 jours à l’extérieur et 3 jours au CHU.
Il n’y a pas de poste à temps plein en périphérie, les assistants ont toujours un pied au CHU.